Jean Baptiste et Jésus : 3ème dimanche de l’Avent (Mathieu 11, 2-11.)

Publié le 19 décembre 2007, mise à jour le 3 octobre 2018


Bonjour ma chère Claude,

C’est Moi le maître de ton temps et de l’espace infini qui vient te commenter ce texte ; il te paraît ardu, ambigu, complexe, cela vient du fait que deux textes se juxtaposent et cela se sent à la lecture.

La première partie concerne Jean, mon Jean, mon grand prophète, noble, généreux, vigoureux ; il ne s’attendait pas à me voir apparaître, entouré d’une foule, car pensait-il : « le Messie viendra en triomphe dans la gloire ». Il prêchait dans ce sens : préparez-vous, car lorsqu’il viendra vous serez abasourdis, surpris, ébahis devant lui.

Or, c’est un homme comme lui qui est venu à sa rencontre. Voilà pourquoi il a eu besoin d’être rassuré et d’être certain que j’étais l’envoyé de Dieu. Moi je ne le savais pas encore, mais je réalisais tant de prodiges que cela n’a pas échappé à la clairvoyance de Jean. Aussi ses disciples désemparés après son arrestation ont trouvé refuge et paix avec moi.

La deuxième partie, celle qui ne correspond pas tout à fait au premier plan du texte, est la fin d’une parabole sous entendant que tous ceux qui se sont sentis investis d’une mission au nom du Seigneur ne sont pas plus grands que les autres ! Comme vous qui recevez la manne céleste, ne vous croyez pas supérieurs, car dans les cieux il y aura toujours plus grand que vous. Cela doit vous inciter à plus d’humilité, car lorsque j’ai lavé les pieds de mes disciples, j’étais plus grand qu’eux mais si petit devant eux. Amen.

Jean le baptiste si grand aux yeux de mon père n’a jamais été aussi petit que lorsqu’il proclamait à la foule la grandeur de son Dieu et de son immense gloire. Amen.

Ton seigneur Dieu Jésus-christ roi de tout l’univers.


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