Jésus raconte Jésus : "Les noces de Cana".

Publié le 13 février 2009, mise à jour le 5 octobre 2018


Ma chère Claude,

Par cette phrase : « Femme que me veux-tu ? » J’exprime ici le respect sans limite que je porte à cette créature, ma Mère que j’ai aimée jusqu’à en mourir. J’étais prêt à tout supporter pour elle. Elle était rayonnante d’amour, de générosité. Je l’ai choisie pour mère car elle est la créature la plus pure de toute ma création. Il n’en existe aucune autre comme elle. Même mes anges ne la dépassent pas. Pendant mon temps terrestre je l’ai aimée, adorée ; son visage était celui de l’amour incarné. Il contenait toute la naissance du monde tant sa joie était féconde.

Cette femme, vois-tu Claude a subi des assauts malveillants pendant sa vie sur la terre, hélas ! cela continue aujourd’hui. Après mon départ de la terre, je l’ai confiée à mon ami Jean. Il l’a protégée et l’a préservée des agressions contre sa personne. Car elle était la mère d’un paria ne l’oubliez jamais ! Elle a fait front avec dignité et droiture, sans faiblir. Elle a assumé son rôle de mère jusqu’après ma mort et ma résurrection dont elle a témoigné : une mère vaillante et courageuse qui n’a pas craint la risée et d’affirmer qu’après des souffrances atroces son fils était vivant et heureux dans son ciel, dans son Royaume.

Je l’ai accompagnée jusqu’à son dernier souffle puis je l’ai emportée avec moi dans une étreinte suffocante tant mon amour pour elle est grand.

Amen ma chère Claude : « Femme que me veux-tu ? » que demandes-tu pour cette humanité qui me blesse et me dénigre ? A chaque demande de ma Sainte Mère c’est à cette question à laquelle je la renvoie et lorsqu’elle souhaite adoucir vos misères elle me le demande et ainsi ce dialogue se perpétue depuis la nuit des temps, depuis les noces de Cana.

Non, à Cana je n’étais ni le marié, ni l’invité, ni le propriétaire, j’étais le fils de Marie, venu assister au repas de noces. C’était ma sainte Mère l’invitée, à elle les honneurs de la table d’hôtes, aussi n’a-t-elle pas hésité à m’interpeler pour montrer à l’assistance que son fils avait plus d’importance que tous les convives présents, plus d’importance qu’Elle-même.

Amen ma chère enfant, rendre grâce à ma sainte Mère est le devoir de chaque homme de la terre, malheur à ceux qui veulent flétrir son image, ceux qui la blessent par leur mépris et leur ingratitude. Elle est la reine du ciel, car Moi le créateur de toutes choses le veux ainsi ! Marie, Mère consolatrice, bienfaitrice, ma sainte Mère qui a répondu ainsi : « Faites tout ce qu’il vous dira », montrant ainsi que son fils, Dieu incarné, avait livré sa science pour le bien de l’humanité.

L’eau est devenue vin comme le bois devient croix quand on accepte de vivre pour son Dieu Créateur et pour sa Gloire. L’eau est devenue vin comme ma sainte Mère est devenue mère de l’humanité. Elle contribue au salut de chaque homme, chaque femme de la terre. L’eau est devenue vin comme la haine devient amour lorsque l’on accepte que son cœur de pierre devienne un cœur de chair. Amen.


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