Faut-il prier les saints ?

Publié le 1er août 2009, mise à jour le 5 octobre 2018


Je suis Saint Antoine de Padoue,

Je viens aujourd’hui te remercier de me souhaiter ma fête. Cependant il faut que tu saches, chez nous dans le monde céleste cela ne se passe pas comme sur la terre. Chez vous le temps s’écoule rapidement ou lentement selon votre humeur, mais surtout toujours rythmé par la rotation de la terre sur son axe et sa rotation autour du soleil. Pour nous, le temps n’existe pas, nous sommes le temps et nous sommes dans le temps puisque notre Dieu Créateur Jésus le Christ est le temps et nous, nous ne faisons qu’un avec Lui.

Certes notre niveau d’élévation nous permet de connaître certaines choses du monde céleste non pas en fonction du temps puisque le temps est fixe mais plutôt par rapport à notre capacité à aimer et à progresser dans l’amour infini de Dieu. Amen.

En fait, pour revenir à la fête que tu m’as souhaitée, elle n’existe que pour les gens de la terre qui portent le même prénom que moi, par contre pour nous, c’est chaque fois la fête quand des humains prient pour nous ou nous invoquent, sans rien demander, seulement pour montrer l’attachement et la gratitude qu’ils nous portent.

Dans le monde céleste la personne la plus aimée après notre Seigneur Jésus est sa très sainte mère Marie, notre mère à tous et toutes les prières qui lui sont adressées illuminent le ciel comme des millions de feux d’artifices, cela est bien car notre Sainte Mère, Reine du Ciel vit avec ses enfants de la terre qui souffrent.

Son cœur saigne pour ses enfants comme il a saigné pour son Saint Fils maltraité, flagellé, crucifié, alors, toutes les prières qu’elle reçoit viennent adoucir ses souffrances et sécher ses pleurs ; elle redouble d’efforts pour que les grâces atteignent ceux qui en ont besoin et qui les demandent, elle fait aussi tout ce qu’elle peut pour que le plus grand nombre se tourne vers elle avec confiance et lui demandent de l’aide, car tu le sais, elle ne peut donner ses grâces qu’à ceux qui les lui demandent. Amen.


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