Sainte Mère Glorieuse.

Publié le 23 mars 2008, mise à jour le 7 mars 2009


Mon cher René,

Je suis ta Très Sainte Mère Glorieuse depuis la résurrection de son Saint Fils.

Alléluia ! Alléluia ! Mon fils qui était mort est vivant !

Lorsque je suis sortie de la pièce où nous nous trouvions, les disciples étaient là incrédules à écouter et questionner les Saintes Femmes qui revenaient du tombeau et qui avaient vu le tombeau vide. Un espoir, un espoir fou a envahi mon cœur de mère, et si c’était vrai ! Dans ma mémoire me revenaient les paroles de mon Saint Fils : « détruisez ce temple et je le rebâtirai en trois jours ». Ensuite, Pierre et Jean on couru avec quelques autres jusqu’au tombeau pour voir, et lorsqu’ils sont revenus ils étaient perplexes, le tombeau était vide, seul restait le linceul. Je me suis retirée à l’écart du groupe et j’ai prié Dieu pour le remercier d’avoir rendu la vie à mon fils, je lui ai demandé dans ma prière le privilège de le voir vivant.

Ensuite, tout est allé très vite, déjà deux disciples revenaient tout excités d’Emmaüs où ils nous dirent qu’ils avaient vu le Maître, qu’ils avaient cheminés avec Lui, Qu’ils avaient parlé avec Lui avant que celui-ci rompe le pain pour le leur donner. Oui, pour eux, c’était sans aucun doute le Seigneur vivant. D’autres encore et encore venaient témoigner de l’avoir vu, il n’y avait plus aucun doute, Il était bien vivant, différent mais VIVANT.

J’ai prié le Père de me l’envoyer, non pas pour avoir la confirmation de sa résurrection mais pour le serrer une fois encore dans mes bras. Et cette grâce m’a été accordée, alors que j’étais retournée dans ma maison de Nazareth, un soir Il m’est apparu et pendant de longues minutes je suis restée dans ses bras, et Il m’a parlé de ce qu’Il avait prévu pour moi après ma vie terrestre. Je lui est demandé la grâce de vivre simplement le reste de ma vie dans la prière et l’humilité comme je l’avais commencée, et c’est ainsi que cela c’est passé. Pour moi, fini les craintes, oubliées la souffrance de ces derniers mois comme l’on oublie les douleurs de l’enfantement lorsque l’enfant est là.

Mon espoir était dans mon Seigneur et Saint Fils. Amen.

Ta Très Sainte Mère.


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