La Croix Glorieuse (Jean 3, 13-17).

Publié le 16 septembre 2008


Ma chère Claude,

Ma croix est une croix d’amour. Je ne suis pas le serpent d’airain montré au peuple hébreux pour qu’il se repente et accepte le rémission de son péché en demandant l’indulgence et le pardon de Dieu. Non ! ce n’est pas Moïse qui le fait tenir au milieu des hommes dans le désert, c’est Moi, Dieu créateur, qui leur montre la puissance de la prière et de la foi. Ce serpent pendu à un bois comme une effigie était capable de les exaucer et de les guérir de leurs maladies et de leurs péchés. Ce serpent représentait la puissance de leur confiance en ce Dieu qui les protégeait et les sauvait. Amen.

Moi pendu au bois de la croix, je n’étais qu’un esclave dépouillé de tout, j’étais l’innocent offert non pas pour vous sauver avec vos prières mais par la force de la croix. C’est moi qui vous ai sauvés bien avant que vous me l’ayez demandé. Moi j’étais tel ce serpent, exposé sur la croix non par la volonté de mon Père mais par mon acceptation de vivre mon humanité et de me donner pour vous offrir la vie éternelle.

Ma croix et l’Eucharistie, voilà ma réelle prodigalité. Je suis venu dans ce monde pour vivre et cheminer avec vous. Ma croix n’est pas le moyen de vous convaincre de me suivre, mais elle est le témoignage de ma présence parmi vous et du don gratuit de mon Amour. Amen.

Ton Seigneur Dieu Jésus.


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