L’Assomption (la Dormition) de notre Sainte Mère Marie.

Publié le 16 août 2008, mise à jour le 5 octobre 2018


Bonjour mon cher René,

Je suis Marie Reine du ciel et de la terre.

Mon fils, aujourd’hui fête de mon Assomption ou mieux de ma Dormition, je suis venue te raconter comment cela s’est passé : tout d’abord, il faut savoir que les personnes de ma génération, de mon époque ne vivaient pas aussi longtemps que vous sur la terre, car la vie était plus difficile et la nourriture frustre ne permettait pas à nos corps de vivre aussi longtemps que vous aujourd’hui.

Pour ma part, après l’Ascension de mon Saint Fils, je n’ai vécu que dans le recueillement la prière et le silence en attendant le jour béni de mon retour auprès de Lui. Lors de sa dernière visite Il m’avait promis qu’au jour de mon dernier souffle Il serait là pour m’emporter dans son Royaume.

Je me suis éteinte comme un petit oiseau, sans un cri, dans un sourire, avec un dernier regard d’amour pour ceux et ils étaient nombreux, qui m’entouraient et qui pour certains à l’annonce de ma fin prochaine étaient venus de loin pour me soutenir par leur présence et leurs prières. Mon souffle était si faible que pendant plusieurs minutes ils ne se sont pas rendus compte que j’avais cessé de vivre. Puis, comme il était de coutume de le dire dans le monde juif, je m’étais endormie dans l’attente de la résurrection au dernier jour.

Pour moi, au fond de moi et dans mon extrême faiblesse j’ai d’abord senti une grande paix, comme une délivrance. Une musique merveilleuse me parvenait, telle que je n’en avais jamais entendu sur terre. Alors, ouvrant les yeux, le plafond de la petite maison où je reposais s’est mis à onduler, des nuages noirs s’agitaient à sa place au dessus de ma tête, puis, ils se sont dissipés par le centre, laissant filtrer un douce lumière devenant de plus en plus claire, intense et douce à la fois, la musique plus forte et plus nette, toujours aussi merveilleuse. Je pressentais que cette musique provenait de millions de voix et non d’instruments de musique. Ensuite, la lumière que je voyait s’est organisée en une colonne lumineuse, chaleureuse, apaisante, qui m’a littéralement enveloppée. A cet instant j’ai compris qu’Il était là car ce que je ressentais, ressemblait à l’étreinte d’au revoir que mon Saint Fils m’avait donnée lors de notre dernière rencontre. Dès cet instant, fini les peurs les souffrances et les angoisses, j’étais heureuse comme je ne l’avais jamais été, car j’ai passé ma vie à trembler pour cet enfant, qui je le pressentais avait un grand destin mais avec un parcours semé d’embûches.

La colonne de lumière m’a ensuite emportée, je me sentais m’élever et au fur et à mesure que je m’élevais, les voix qui composaient cette musique m’ont parues plus claires, plus audibles ; des visages heureux et souriants m’entouraient, et, m’élevant j’approchais d’un point particulièrement brillant au centre duquel se trouvait un trône sur lequel était posée une couronne ornée de points lumineux comme des étoiles. Sans un mot je me posais mentalement la question : qui siégeait sur ce magnifique trône ? Et une voix me dit : « ici est ta place et ce trône t’attend depuis bien avant le commencement du monde et existera bien au-delà de la fin des temps. » Amen.

« Merci Très Sainte Mère »

Mon fils, j’ai passé ma vie dans l’amour de Dieu et la foi en mon Saint Fils, faites de même et c’est la même félicité qui vous attend. Amen.


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