Je suis saint Paul le grand.
« Lorsque je suis faible c’est alors que je suis fort » (Co, 12,7/10).
Amen ma sainte fille, médite cette phrase car c’est dans notre faiblesse que les grâces du ciel données par notre Saint Sauveur nous élèvent et nous portent. Nous dominons ainsi les épreuves et les évènements fâcheux de l’existence terrestre.
Etre faible c’est laisser en toute humilité place à la force divine. C’est laissez l’Esprit nous envahir et ainsi régénérer notre être. Combien de fois ai-je du mettre cela en pratique pour affronter l’incommensurable déchéance de mon être face aux attaques des foules haineuses. Malgré cela je sentais ma fougue et mon zèle décuplés. C’était quand je sombrais et me sentais en état d’infériorité que toute la vigueur de mon Saint Christ revenait en moi. Mon Seigneur, mon Christ sans qui je serais resté un pauvre hère, ignare, loin de la pensée qui a révolutionnée la terre entière : Dieu est amour, rien qu’amour et tout autre paraclet n’est que supercherie véhiculée hélas par tant d’esprits mauvais.
Amen ma chère enfant, les forts, ceux qui s’en vantent ne sont que des pantins aux coquilles vides, à la merci de leurs instincts vils et bas.
La pureté de la pensée créatrice, la véritable force ne se trouve que dans la faiblesse, la candeur sincère et éprouvée. Amen.
Moi Saint Paul le Tarsiote.
