L’enfant au visage d’homme n’est pas Jésus, mais c’est le visage de l’humanité toute entière enfantée par Marie. Marie n’est pas la jeune fille de Palestine devenue mère, mais c’est la femme qui nous a enfantés. Ce vitrail ne représente pas la crèche que vous installez pour Noël dans vos maisons, il s’adresse au monde pour expliquer le destin de l’homme créature de Dieu, portée par Marie. Ce que vous avez tendance à oublier aujourd’hui.
Marie ne nous montre l’enfant Jésus, elle nous montre l’humanité qui repose sur l’autel du sacrifice, cette humanité sans cesse crucifiée comme Jésus l’a été et l’est encore chaque jour par l’attitude cruelle des hommes envers leurs frères.
L’âne représente l’obéissance, le bœuf la force et Joseph la sagesse. Les trois règles qui doivent conditionner la vie des hommes sur terre. Le rideau qui s’entrouvre indique le passage obligé pour entrer dans le paradis, royaume de Dieu , Jérusalem céleste.
Les piliers représentent la force l’Eglise qui conduit cette humanité vers le Royaume, mais elle est loin d’avoir accompli sa mission. Ce vitrail n’est pas le vitrail de la nativité, mais celui de l’incarnation divine qui passe par Marie avec la sagesse de Joseph.
Amen, la crèche de Noël ne doit contenir que Jésus, Marie, Joseph et les bergers signe de la simplicité de l’incarnation. Aucune majesté ne doit entourer la scène. Noël n’est pas l’origine mais la catéchèse unique de l’origine qui est la résurrection. Tout passe et part de la résurrection. Noël est le logos du destin fantastique de celui qui s’incarne chaque jour.
« C’est Noël sur la terre chaque jour Car Noël O mon frère c’est l’Amour »
Méditation conduite par Saint Ambroise de Milan