Quand Jésus raconte Jésus ...

Publié le 10 janvier 2009, mise à jour le 5 octobre 2018


Ma chère enfant,

Je suis Jésus-Christ et comme tu viens de le lire dans le livre de Jean-Paul ROUX, ma venue sur terre programmée s’est avérée en ces temps de transformation pour l’humanité. Les Romains, peuple archaïque malgré le développement culturel qu’ils propageaient parmi les peuples conquis, ne pouvaient accepter que leurs dieux soient détrônés par le Dieu du peuple choisi, peuple qu’ils dominaient. Ils regardaient avec mépris les pratiques de ces juifs barbus, chevelus, qui se retrouvaient en masse pour prier, chanter, célébrer ce Dieu unique qui leur promettait un messie, un sauveur qui viendrait les délivrer.

Les Romains ne comprenaient pas, car leurs dieux accomplissaient de tels prodiges, pourquoi fallait-il qu’un humain vienne réaliser tout cela. Dans leur panthéon, il n’y avait pas de place pour un être unique, il n’y avait pas d’avenir pour un humain qui se voudrait l’égal des dieux.

Amen ma chère Claude, c’est dans ce bouillonnement intellectuel et culturel que j’ai souhaité m’incarner. Comme l’explique J P roux, les mentalités étaient préparées à l’évolution profonde de ce monde qui allait passer de l’antiquité au monde moderne. L’humanité toute entière attendait un grand événement.

Votre époque n’est pas aussi brillante que vous le pensez, elle vit dans l’obscurantisme. Tous vos spots s’éteignent alors qu’au temps de ma venue, le ciel s’est illuminé et la sagesse de certains hommes a propulsé l’humanité vers un renouveau spirituel.

Aujourd’hui les égarements de certains théologiens font perdre la véritable science de la véritable foi.

Béni soit Saint Paul par ses écrits, de maintenir encore la foi vivace chez vous dans l’Église car pour le reste, la dérive catastrophique mène vos églises à se vider. Le sens du sacrée disparaît, la Parole est malmenée, transformée, donc mal comprise, souvent utilisée pour des tribunes politiques et cela conduit souvent à la guerre. Dieu n’y est pour rien.

La foi doit élever l’homme mais non le diriger. Ne mélangez pas foi et politique. Pour que l’humanité grandisse, il faut éveiller sa conscience. Si les dictateurs n’étaient pas secondés, encouragés ils ne survivraient pas, si tous les hommes recevaient dans leur enfance une éducation à l’amour, à la tolérance, au respect, à la patience, à la générosité et au partage, il y aurait moins de drame sur terre.

Confessez-vous hommes de la terre, confessez-vous ! votre monde va mal, mais qu’y puis-je ?

Je suis venu apporter la lumière, qu’en avez-vous fait ? Vous ne cessez de vous maudire, de vous détruire. Alors, qu’y puis-je ?


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