Méditation pour le carême par saint Ambroise de Milan.

Publié le 22 mars 2010, mise à jour le 3 mars 2010


Ma chère Claude,

Comprendre le divin c’est comprendre qu’avec Lui et en Lui tout peut se réaliser et s’accomplir. Le bonheur parfait, la santé parfaite, l’équilibre psychique et mental parfaits. Même si la perfection n’est pas de ce monde, elle nous attend car c’est le but final de la création : la perfection pour regagner la matrice génitale, l’Amour Pur, Dieu.

Cela demande du travail, de l’assiduité, de la tendresse, de la joie, de l’amour de la tolérance.

La vie sur terre se limite à quelques dizaines d’années, rien ou presque dans l’échelle du temps. Mais vous vous contentez de futilités du superflu et vous laissez l’essentiel croupir sous un monceau de ruines. A quoi bon posséder, si l’on oublie que le sens de la vie réside dans le don. Donnez ! donnez, donnez du temps de l’espérance, donner de la complicité de l’amitié. Donnez des sourires, des embrassades. S’embrasser et se blottir dans les bras de quelqu’un ou accueillir quelqu’un dans ses bras c’est revivre les gestes de tendresses que vous avez vu dans la visitation, dans la parabole de l’enfant prodigue.

Jésus et ses disciples se congratulaient, se touchaient, s’embrassaient pour signifier comment était grande leur affection fraternelle. C’était un signe d’appartenance à un même amour, une même fratrie, une même famille.

Pour ce temps de carême, abandonnez les « baise mains » hypocrites.

L’amour ne se démultiplie que par des bras qui s’ouvrent pour accueillir ou accepter d’être accueilli.

Amen.


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