Le baptême de Jésus (Math 3, 13-17).

Publié le 16 janvier 2008, mise à jour le 3 octobre 2018


Amen ma chère Claude,

Nous voici dans ce décor de rêve, beau à couper le souffle, tu l’as vu. Je suis venu à la rencontre de Jean le baptiste car on parlait de lui un peu de partout, sur les bords du Jourdain par les gens qui remontaient en galilée. Ils parlaient de ce curieux personnage et de ce rite qui consistait à se plonger dans l’eau en signe de purification, à changer de vie pour devenir meilleur, différent, être à l’image de notre créateur.

Moi-même, j’ai compris qu’il fallait que par ce rituel de purification je m’absolve. Amen, ma chère Claude, la foule qui se pressait autour de Jean ne m’impressionnait pas, bien au contraire, je me sentais porté vers lui. Ainsi, lorsque mon tour arriva, il fut saisi et les paroles qu’il prononça étaient inaudibles pour les autres environnants. Moi j’ai vu dans ses yeux toute la tendresse et l’amour que cet homme était capable de donner dans un geste d’accueil et de délivrance. Car il nous délivrait de la peur, de l’angoisse, de la crainte, de la honte. Avec lui dans ces eaux chaudes, nous nous sentions devenir autre, transformés.

Au moment de sortir de ce lieu paradisiaque, de cette eau purificatrice, mon cœur s’est ouvert et la grâce de mon Père m’a envahi en totalité et j’ai ressenti une force qui décuplait les miennes.

Je savais qu’après cela, tout me serait donné. J’étais le fils bien-aimé en qui son Dieu avait mis toute sa confiance. Oui ! en cet instant, l’homme Jésus devenait un être lumineux prêt à affronter les épreuves de la vie avec patience, tempérance, dignité et amour. Amen.

Ma foi en Dieu était grande et bien que je sois présent sur la terre, les cieux n’étaient pas vides. Non les cieux étaient remplis de mon Esprit, des anges et de tous les saints qui peuples l’univers céleste. Non le ciel n’a jamais été vide ! ainsi je pouvais me référer au Père, Amour pur.

Ton Seigneur Dieu, Fils bien-aimé du Père.


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