Méditation sur le carême par saint Ambroise de Milan.

Publié le 24 février 2010, mise à jour le 4 octobre 2018


Où sont passées vos larmes et vos sueurs ?

Où sont passés vos cris de guerre et vos passions dévorantes ?

Où sont passés vos souvenirs renégats ?

Où sont passés vos pages blanches, vos désespoirs, vos regrets ?

Où sont passées vos sempiternelles désolations ?

Où est passée votre ignorance, vos « je ne sais pas », je m’en moque, cela ne m’intéresse pas ?

Où sont passés vos fardeaux éprouvants pour vos épaules ?

Oui, où cela est-il passé ?

Dans le cœur de l’homme ?

Non ! dans le cœur de celui qui a tout pris, pour nous rendre léger, libre, perceptible de tout. Il a tout supporté, enduré pour que l’Homme nouveau soit recréé dans ce matin de Pâques, dans la lumière de l’infinie tendresse, de l’infini Amour. Amen.

* * *

En retournant à la table du travail, en retrouvant la vivante pensée, Seigneur je t’ai retrouvé. Par la prière nourrissante, je t’ai ressenti ; tu es là présent et tous ces jours où je t’ai ignoré, où j’ai fait comme si tu n’existais pas, dans mes attitudes égoïstes, sans joie, tout cela disparaît lorsque je me love dans ton esprit dans ton Amour dans ton énergie.

Bon Carême à tous


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