Ma chère Claude,
Travaillons sur cette parabole de l’incontinence cérébrale de l’homme. Je n’en finirai jamais de vous dire et redire ce qu’il en est du royaume et de votre participation à son élaboration. Amen. Ignorer le pauvre, c’est faire offense à ma création toute entière, ignorer le pauvre c’est refuser d’entrer dans le royaume, ignorer le pauvre c’est refuser qu’un jour dans un autre lieu vous aurez à répondre de votre attitude. Oh ! non pas comme accusé devant un tribunal, mais face à vous même et cela sera terrible, car vous vous direz : mais pourquoi ai-je agi ainsi ? Comment n’ai-je pas été prévenu ? A- t-on insisté pour me montrer mes erreurs, on aurait dû envoyer quelqu’un pour me le dire, pour m’avertir de ce qui risquait de m’arriver. C’est ainsi que vous réagissez. Mais réellement qu’adviendra-t-il de vous ? Point de fournaise, point de personnage hideux, seulement votre image déformée, conséquence de tous vos actes malheureux et cela vous ne pourrez le supporter. Amen. Ma chère Claude, n’attendez pas d’envoyé spécial pour vous rappelez à votre devoir, à votre générosité, à l’amour que vous devez vous porter les uns aux autres. Non ! seule ma Parole, celle de mes prophètes et ma croix pour vous indiquer le chemin qui vous restent à suivre. Mes prophètes qu’en avez vous fait ? Des martyrs souvent, ma Parole ? Aux oubliettes, ma croix, elle vous effraie car elle vous montre jusqu’où peut aller l’homme dans sa diversité odieuse. Et ma résurrection aujourd’hui ne la réduisez-vous pas à un simple symbole ? Alors qu’elle est pleine réalité et qu’elle vous ouvre le pays du pardon. Non ! ma chère Claude je me désole de voir vos comportements bestiaux. Je garde malgré tout un grand espoir dans l’homme, car de lui sortira de nouveaux prophètes qui inlassablement vous crieront que la porte du royaume est dans la vérité du Christ dans sa parole, dans son amour authentique pour vous les hommes. Amen ?
Ton Seigneur Dieu, Jésus-Christ, roi de l’univers.
