Je suis doux et humble de cœur ! Matthieu (11, 25-30) (Dimanche 6 juillet 2008).

Publié le 11 juillet 2008, mise à jour le 7 avril 2010


Ma chère Claude,

Dans ce texte il s’agit d’une prière que j’adresse à Dieu, mon père du ciel, car moi Jésus de Nazareth, du temps de mon incarnation sur terre, j’étais comme tous les juifs de cette époque, comme vous aujourd’hui : j’adressais mes prières à mon Père, Dieu Créateur de toutes choses. Il fallait bien que ma nature humaine se réfère au Dieu de mes ancêtres, celui que l’on venait rencontrer au temple.

Ce Dieu était mon père, moi je le connaissais comme tout un chacun, grâce aux écrits et à la sagesse des anciens qui nous en parlaient en étudiant la Torah et les livres sacrés. Ce Dieu père me connaissait intimement puisqu’il m’avait créé comme tout être sur terre. Moi, je le connaissais intimement car j’étais souvent en prière et en adoration. Ainsi mes disciples ont pu voir la profondeur de ma relation avec ce Dieu père.

Mais le fils, peu le connaissait, car moi le fils, je ne me présentais pas ainsi. Cette intimité de fils était réservée uniquement dans ma rencontre avec le Père.

Mais alors comment connaître ce père si personne ne parle de Lui ? Pour honorer cette filiation, j’étais en mesure de la traduire par mes pensées, mon ressenti et ce que je savais de Lui. Moi le fils j’étais dans le Père, même cela j’avais du mal à le comprendre et à l’expliquer.

Je suis le Père, le Fils et l’Esprit, mais au moment de mon incarnation cette révélation ne pouvait s’établir. Ainsi donc, nul ne connaît le Fils sinon le Père. Qui pouvait savoir que j’étais Dieu ?

Nul ne connaît le Père sinon le Fils par sa foi dans une pratique religieuse ! Je connais le Père et c’est à Moi seul de le révéler et d’expliquer qui est ce Dieu si proche de moi en des termes aussi familier ! La référence au Père était logique car je ne savais pas réellement qui j’étais ; et même si dans les écritures des signes correspondaient à ma vie, cela ne révélait pas ma véritable nature.

Il faut comprendre que mon incarnation m’a révélé fils de Dieu, mais pas Dieu lui-même. J’ai révélé Dieu Créateur et Père mais pas Dieu fils, mais fils de Dieu.

J’ai souhaité que mes amis, mes disciples accueillent et comprennent cette équivalence dans la filiation. Ce n’étais pas chose facile, ma relation au Père était si grande, que beaucoup étaient enthousiastes et heureux de me suivre et d’écouter mon enseignement.

Je suis doux et humble de cœur et je fonds devant l’amour que vous me portez. Il n’y a pas de joug ni de fardeau. Seule votre vie devient fardeau lorsque vous ne saisissez pas la bonne mesure pour établir dans vos vies, l’équilibre qui mène au bonheur. Amen.

Celui qui Est ton Dieu Créateur, Père et fils


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