Jésus exauce la prière d’une étrangère (Matthieu 15, 21-28.)

Publié le 28 août 2008


Ma chère Claude,

Dans ce texte le scribe donne une idée de son état de juif, c’est pour cela qu’ il met dans ma bouche cette parole terrible : « je n’ai été envoyé qu’aux brebis d’Israël ».

Cela ne traduit pas le message de la Bonne Nouvelle que je suis venu apporter à tous les hommes de la terre.

Mais en ce temps là, beaucoup d’étrangers, comme aujourd’hui, transitaient par les différentes provinces de la Palestine. C’était un foisonnement d’idées et de circulation intense, entre les différents lieux. Les non sémites me connaissaient peu, mais les juifs de l’époque s’arc-boutaient sur leur judaïté, le peuple élu, celui à qui Dieu avait promis la venue d’un messie descendant de David, un roi, un être de pure race. Ainsi, cela était inconcevable que ce messie, ce juste soit promis également aux païens, à ceux qui ne descendaient pas de David. La suite relate ma rencontre avec une cananéenne, une croyante dans les faux dieux, une adoratrice de Baal. Cette femme avait l’habitude de donner les restes aux chiens errants, sans maître, sans toit. Mes disciples la voyant nous suivre me demande de l’écouter : sa fille est possédée, elle veut que je la libère de ses démons.

Je lui pose cette question : « Pourquoi donnes-tu le pains des enfants aux petits chiens ? » Sa réponse est sans appel : « Les chiens se contentent des restes de leurs maîtres. »

Amen cette femme ne se considérait guère plus qu’un chien, me demandant simplement les miettes de ma charité, de mon Amour, non pas pour elle, mais pour sa fille, son enfant. Elle a vu en moi, malgré sa condition de rebut, celui qui guérirait son enfant, guérison qu’elle recevait de son maître, cet homme dont on commençait à connaître la réputation jusqu’aux confins du territoire.

Dans son grand désarroi, elle l’étrangère, a montré combien était grande sa foi en Moi.

Ton Seigneur Dieu Jésus. Amen


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