Devant le crèche avec les bergers.

Publié le 30 décembre 2007


Mes chers amis,

C’est nous les bergers de la crèche, de la famille de Nathanaël ben Issoun. C’est nous qui étions là, tout près du lieu de l’enfantement. Il faisait clair dans cette nuit étoilée et froide et nous nous tenions éveillés autours d’un feu de camp qu’une brise légère attisait, quand soudain des clameurs et des chants nous ont attirés vers cette maison basse aux coins harmonieux.

Nous étions là devant cette entrée à nous demander ce qui se passait. Il y avait cette femme, cette jeune et belle femme qui venait précipitamment de mettre au monde son premier né, dans le dépouillement le plus absolu. Oui dans une nudité et une simplicité qui donnait à cet acte une splendeur sous-dimensionnée par les mots qui décrivent cette scène.

Nous étions là, devant cet enfant entouré de ses parents, lui un grand gaillard, costaud, brun et bien bâti, cet homme qui semblait maîtriser la situation avec paix et coexistence avec tous ceux qui s’approchaient, pour voir et contempler l’enfant.

Nous ne savions que très peu de choses sur cette famille mais déjà nous les aimions, car de cette simplicité un amour fulgurant traversait l’atmosphère à chaque seconde de vie.

Oui, l’amour illuminait nos cœurs et la gloire du Seigneur était sur nous tous. Amen.

Les bergers venus reconnaître leur Dieu de gloire dans cet enfant.


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