Jean le Baptiste Evangile du dimanche 7 décembre 2008 (Marc,1,1-8).

Publié le 13 décembre 2008


Amen ma chère Claude,

Parlons de Jean qui prêchait dans le désert mais surtout dans le désert des cœurs ; mon Jean savait notre rencontre proche, imminente, aussi préparait-il les hommes à ma venue. Notre cousinage était très éloigné mais nos cœurs battaient à l’unisson depuis notre rencontre dans le sein de nos mères. Jean connaissait tout de moi, sans m’avoir rencontré. Mais ce grand prophète était à l’écoute de son Dieu qui parlait par sa bouche. Son inspiration était divine , ses paroles émanaient du principe divin.

Il avait l’habitude de circuler sur les bords du Jourdain, allait à la rencontre des pêcheurs et de leurs familles qui vivaient là. Près d’eux il annonçait ma venue. L’eau du Jourdain était pour lui l’eau de la purification, qu’il utilisait pour des abutions rituelles. Il immergeait les corps dans cette eau profonde et accomplir le rite de purification pour un baptême avec cette eau sanctifiée par ses prières. Jean voulait ainsi purifier le corps et l’âme, véritables temples de l’Esprit.

Sa fin tragique m’a bouleversé car j’ai compris que moi aussi j’aurai sans doute une fin de vie tragique. Les temps n’étaient pas propices à la conversion des cœurs à Dieu l’Unique. Mais le sont-ils aujourd’hui ?

A présent Jean est au sommet de mon temple dans la Jérusalem céleste. Il n’a pas écrit, mais il a crié que le royaume était proche en annonçant ma présence ici bas. Amen.

Jésus sauveur des hommes l’Emmanuel


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