Le Christ nourrit son peuple (Luc 9, 11b-17).

Publié le 10 juin 2010


Ma chère Claude,

Dans cet évangile que Luc a écrit après les actes des apôtre, à partir de données fragmentaires qui lui sont parvenues, il a voulu ainsi donner un sens théologique à cette rencontre sur la montagne qui comprend plusieurs enseignements dans cette même journée, dont au moment du repas, cette « multiplication des pains et des poissons », appelée ainsi par certains biblistes.

Il n’y a pas eu de multiplication de pains ni de poissons au sens ou vous l’entendez, il y a eu partage de fragments, mais le partage le plus important étant ce grand discours qui a structuré la pensée de mes disciples, de mes amis rassemblés autour de moi, et donné sens à leurs existences. J’ai voulu qu’ils comprennent pourquoi j’étais venu sur terre et de mon implication dans la reconnaissance du Père. Amen ma chère Claude, ma Parole se donne, se partage jusqu’aux miettes qui se répartissent à tous, à l’infini, pour comprendre la théologie de la vie et de l’après vie. Ce geste donne tout le sens de mon action. Je suis venu partager et vous donner la nourriture, celle qui ne s’épuise pas, la Manne, dans votre traversée du désert.

Comme tu le dis si bien aux enfants, je ne suis pas un magicien, mais le créateur de l’univers. Il n’y a pas de magie, pas plus que de « multiplication ». Les seuls gestes glorieux, issus de mon Père, que j’ai accompli, sont les guérisons des malades, cela est vrai, j’ai guéri et sauvé des vies, et je vous demande, aujourd’hui, encore de poursuivre cette mission.

Ton Seigneur Dieu, Jésus Christ Roi de l’univers.


calle
calle
calle