Confidences de Saint Jésus sur la "source Q".

Publié le 3 août 2008, mise à jour le 5 octobre 2018


Bonjour René,

Je Suis Celui qui Suis. Vous voilà maintenant au cœur des questions qui tourmentent les théologiens et les exégètes depuis des siècles. D’où viennent ces textes ? Qui les a écrits ? Qui est à l’origine de quoi ? Où se trouvent ces textes originaux aujourd’hui ? Oui, c’est bien Marie Madeleine qui est à l’origine de tout. C’est elle qui depuis notre première rencontre a tout compris et m’a suivi jusqu’au pied de la croix.

De mon vivant sur terre elle avait compris avant moi que mon enseignement dépassait et pouvait sortir l’homme du cadre étriqué de la Loi ? appliquée d’une façon obsolète par mon peuple.

Si je l’ai choisie pour me voir dans la gloire au matin de la résurrection, c’est parce qu’elle était la seule à croire sans ambages me revoir vivant. Ma mère aurait cru aussi, car une mère a plus de facilités à reconnaître la chair de sa chair, mais le témoignage d’une mère dans ces circonstances est celui qui a le moins de crédit.

Après avoir porté témoignage auprès de mes disciples qui d’ailleurs se sont posés des questions jusqu’à ma présentation devant eux, Marie-Madeleine a voulu fixer par écrit tout l’amour et la joie de ce matin de Pâques, elle se disait qu’il fallait que tout le monde sache ce qui c’était passé ce matin là. Heureusement, car malgré ses écrits tu peux constater que le bouche à oreille a comme toujours mal fonctionné et des récits différents de cet événement vous sont parvenus.

Pierre, mon grand Pierre ne voyait pas l’intérêt de fixer sur le papier (plutôt le parchemin ou le papyrus) ce qu’ils avaient vécu. Il disait que ce qu’ils racontaient, leurs témoignages avait plus de force qu’un écrit. Jacques, voyant la dispersion des disciples et l’éloignement des communautés dans le pays, compris qu’ils ne pourraient longtemps porter témoignage d’une synagogue à une autre, dès lors à chacun de leur passage, les disciples laissaient une copie de ces originaux. Dans tous les lieux où j’étais passé, où j’avais prêché, prié, guéri, les quelques témoins fidèles en entendant la lecture de ma passion et de ma résurrection ont témoignés à leur tour.

Le moment le plus délicat a eu lieu au moment où, rejetés des synagogues, les premiers judéo-chrétiens se sont rassemblés sans les autres juifs, par ailleurs, leur attente de mon retour prochain a faussé leur sens du jugement sur l’intérêt de noter tout ce que j’avais dit ou fait. Et c’est ainsi que vous sont parvenus non pas les quatre Évangiles mais les dizaines, qu’ils soient canoniques ou apocryphes, ceux qui ont été perdus définitivement avec la disparition pure et simple de la communauté retournée au judaïsme et ceux qui attendent le moment où ils doivent réaparaître au grand jour. Ces textes ne révolutionneront pas la pensée et les structures « des Églises du Christ » mais apporteront un éclairage nouveau, affermissant, clarifiant, enrichissant les textes qui sont à votre disposition.

« Seigneur, Marie-Madeleine est au cœur de notre connaissance et pourtant elle est absente ou presque des textes connus et même de la pensée chrétienne d’aujourd’hui. Je trouve cela dommage. »

C’est vrai, mais ici avec ma Très Sainte Mère qu’elle n’a plus quitté depuis mon arrestation jusqu’à sa mort, elle règne et a pour mission essentielle d’accueillir et d’accompagner toutes les âmes qui ont eu sur terre un parcours ressemblant au sien, au début de sa vie terrestre mais qui n’ont pas eu la chance de me rencontrer. Amen.

Toi qui sait sa grande valeur invoque-la chaque jour et elle viendra un jour au parloir pour te raconter de vive voix ce que tu veux savoir et qu’elle n’a jamais écrit.

Amen.


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