Bonjour sainte fille,
Calme, calme, calme, tout est calme et apaisé et tes compagnons de route t’apprécient pour ton charisme, mais reste calme. Hier la visite de Césarée était un grand moment d’histoire car les vestiges de la grande cité portuaire d’Hérode, était florissante et luxuriante. Belle imagination pour dompter les flots de cette mer méditerranée dont le rivage regorge de trésors enfouis.
Nous voici à Tibériade ou vous avez posé vos valises. Mais parlons de votre visite à Nazareth. Effectivement vous étiez là où le maître a grandi en sagesse et en intelligence, au milieu des enfants du village, allant puiser l’eau à la fontaine, dans ce puits aux marches dégoulinant vers la fosse. Cet endroit porte la trace des grands hommes et femmes qui y ont vécu, car Nazareth était une ville paisible, florissante, loin des tracas des autres contrées. C’est pour cela que l’enfance du maître a été si productrice de bienfaits. Le lieu était paradisiaque, entouré de verdure et d’animaux. Dans cette belle église de l’Annonciation, vous avez eu raison de vous avancer vers la table du sacrifice, car cela vous est compté pour la suite de votre voyage. Bienheureuse es-tu d’avoir prononcé l’éloge de Marie, car personne n’y aurait pensé. Prends la parole.
Tibériade, lieu de la révélation et de l’accomplissement. Eaux qui parlent encore du Maître et des ses disciples. Devant tes yeux, s’offre le joyau d’Israël. Il risque pourtant de disparaître si les hommes n’y prennent pas garde. Ce serait la mort du pays. Pour l’instant, profite de ton séjour sur ses berges et attache-toi à prier à regarder, à partager. Amen Pour ce matin prépare-toi à affronter la chaleur de l’été précoce. Bonne journée à vous deux.
Saint Ambroise, l’ami fidèle.