Le mont Tabor, la Transfiguration (jeudi 15 avril 2010).

Publié le 10 juillet 2010


Je suis celui qui Suis.

Hier, mon fils, hier vous avez gravi le mont Tabor lieu de ma transfiguration, je me suis longuement exprimé sur ce sujet, mais je sens une question en attente, pose-la.

« Seigneur qu’est-ce qui vous a poussé à gravir le mont Tabor et pourquoi avec seulement quelque disciples ? »

Mon fils tu le sais, le désert permet de se rapprocher de Dieu dans le silence de son cœur et la montagne pour entendre sa voix. A ce moment de mon périple j’avais en moi plus de questions que de réponses et j’ai éprouvé le besoin de me poser, de prier afin d’entendre la voix du Père. Mes disciples dans l’ensemble étaient des moineaux pépiants, les femmes s’appliquaient aux tâches ménagères quotidiennes, cet environnement n’était pas favorable au recueillement et à la méditation.

Comme Moïse je suis monté sur cette montagne avec quelques amis pour ne pas être seul, car si je souhaitais souvent avoir un moment de solitude, en ces jours qui me rapprochaient de Jérusalem je ne la supportais pas. Nous ne sommes pas restés que quelques heures sur le mont comme le laissent entendre les textes, nous y avons passé une nuit entière à prier et à écouter le silence, et ce n’est seulement qu’au matin suivant que l’événement a eu lieu. Je ne sais pas si près de moi il y avait Moïse et Elie, ce que je sais c’est qu’une grande paix m’a envahit, une paix qui renforce la conviction que l’on a fait le bon choix et que l’on est sur le bon chemin. Dès que j’ai repris mes esprits ou plutôt que j’ai repris contact avec ce qui m’entourait, je savais que je n’avais plus rien à faire là et nous sommes redescendu rejoindre le reste de notre petite troupe. Amen.

« Merci Seigneur. »

Va mon fils faire ta route vers Jérusalem car tu va passer de la mort de la mer morte à la vie de la résurrection attestée en mon corps à Jérusalem. Amen.


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