Au pied de la croix.

Publié le 20 mars 2008


Je vois le calvaire et les trois corps tordus sur les croix, pendus par les bras qui parraîssent démeusurés. Ils sont à contre-jour, car derrière, une grande lumière, comme un grand soleil presque au raz du sol brille et fait un grand contraste entre la mort que l’on ressent sur ces corps tordus et dans l’ombre et la vie glorieuse annoncée par le soleil. Ce soleil me fait penser à un soleil couchant plutôt qu’a un soleil levant, à un soleil tel qu’on le voit au moyen orient qui disparait derrière l’horizon en quelques minutes.

Autour du monticule qui supporte les croix et qui est dans l’obscurité il n’y a rien sauf des formes recroquevillées sur elles-mêmes au pied de la croix du centre qui d’ailleurs est légèrement en avant des deux autres.

Il me semble à cet instant que tout est fini. Je sens un grand désespoir, un désespoir profond, pesant et étouffant dans toute cette scène. Rien ne bouge, ni une forme, ni l’air ambiant.


calle
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