Saint Ambroise de Milan parle de la Sicile.

Publié le 24 avril 2009, mise à jour le 5 octobre 2018


Après un voyage en Sicile, voici le message que Claude a reçu de Saint Ambroise de Milan lui parlant de cette île.

Sicile...

Tu as le regard bleu de l’océan et les mythes t’enveloppent. Les eaux t’entourent et te parent de myriades de couleurs et le tumulte du cœur de ta cendre t’apaise. Tu ressembles à une charmante sirène, dont un trait de plume dessine les contours harmonieux, te donnant ainsi l’apparence d’une belle femme endormie et qui soupire au souffle de vulcain.

Tes paysages ravagés te donnent une élégante structure comme travaillée par un sculpteur de génie.

Les vagues des conquérants t’ont assaillie laissant leurs traces dans d’universelles constructions, temples de l’amour et de la foi dans le divin . Au fil du temps, tu n’as rien perdu de ta dévotion de celle des dieux univers, Zeus et les autres, jusqu’à la vénération de Dieu l’Unique.

Tous ces conquérants venus de lointains horizons t’ont donné cette richesse inégalable.

Sicile, oh Sicile, malgré les débarquements multiples et ravageurs tu apportes la sérénité, tu es l’ancre qui donne refuge. Tes côtes et tes villes mythiques sont des trésors à elles seules. Syracuse, Taormine, Agrigente. Voilà des poèmes en un seul mot.

Sicile, tu apaises et tu trembles à la fois, mais tu ne laisses personne indifférent. Des grands hommes ont accosté et y ont trouvé refuge. Tes fruits désaltèrent et nourrissent à la fois tous ceux qui ont soif de paix et de sérénité.

Sicile, malgré les hommes troubles qui ont voulu te dompter, tu restes fière et intègre et l’œil de vulcain rappelle à tous, que personne ne mettra une griffe sur toi pour t’emprisonner et te dominer. Sicile tu es libre et fière et le divin se pâme devant toi.


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