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Evangile selon Saint Matthieu (4, 12-23).

Publié le mardi 29 janvier 2008
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Evangile selon Saint Matthieu (4, 12-23).
Publié le 29 janvier 2008  (Mise à jour le 3 octobre 2018)

Amen, amen, amen, ma chère fille,

La Galilée est mon pays de cœur et d’adoration. J’y étais bien implanté, bien incarné, mais cela reste pour moi le pays de l’épreuve, car dans l’instant où je suis parti sur les routes pour enseigner, fort du baptême reçu et ayant pris conscience des risques encourus en pensant à ce qui était arrivé à Jean le baptiste, j’ai du m’armer de courage, quitter ma famille, son confort douillet, mes amis, pour arpenter cette région inhospitalière et dangereuse. Seuls les bords du lac garantissaient une pleine sécurité. C’est là où j’ai rencontré ces hommes aux épaules larges, aux poignets solides et au cœur surabondant d’amour.

Ils aimaient leurs métiers, ils aimaient leurs familles, leur pays, mais ils ont tout quitté pour venir à ma suite car se disaient-ils : "Un ami de Jean ne peut-être que bon et généreux, on peut le suivre en toute tranquillité".

Cette référence au baptiste m’a beaucoup aidé. Ainsi j’ai pu constituer une petite cohorte d’amis sincères, prêts à tout pour me soutenir. Amen, amen, amen, Moi le Saint des Saints, le juste parmi les justes, l’homme nouveau, j’ai dû faire preuve de courage et de pugnacité pour oser ainsi débaucher ces hommes simples de leur labeur et les traduire devant des foules immenses d’hommes et de femmes malheureux, avec tant de pauvretés. Mes disciples et Moi, nous avons accompli des miracles et posé des actes de foi à la sueur de nos fronts, à la force de nos poignets.

Quelle grande mission que de Pêcheurs de poissons devenir pêcheurs d’hommes, afin de peupler le Royaume de Dieu. Amen.

Ton Seigneur Dieu, Saint des Saints dans le royaume éternel.


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