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L’enfant prodigue

Publié le mardi 30 mars 2010
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L’enfant prodigue
Publié le 30 mars 2010  (Mise à jour le 1er mai 2010)

Ma chère Claude,

Cette parabole qui est pourtant simple à comprendre est très explicite car rien n’est omis.

Un homme a deux fils, il les aime, les choit, rien ne leur manque, tout leur est donné. L’aîné, obéissant, travailleur, accepte toutes les conditions de vie chez son père, même si cela ne lui paraît pas exaltant il s’en moque car il a tout ce qui lui faut. De plus il est l’aîné, donc l’héritier. Il aime son père, le respecte, il se pense un fils sans reproche. Et puis il y a le plus jeune, il aime aussi son père mais les lumières de la ville l’attirent. Alors il demande son droit, sa part d’héritage, rien de plus, simplement son dû. Et ce père aimant la lui donne. Ce fils dispendieux va très vite se retrouver affamé, ne possédant plus rien, mais ce qui lui manque par dessus tout c’est le bien-être du cocon familial, l’amour de son père et de son frère. Pour lui commence une descente aux enfers. Il subit toutes les pires atteintes du mal. Alors à bout de tout a quoi pense-t-il ? A manger ? Pas seulement, il pense à revenir vers ce bonheur qu’il a délaissé. Il fait preuve de la plus grande humilité, du plus grand repentir, ses paroles sont uniques : « Père j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils » Y a-t-il beaucoup de fils qui osent dire ainsi ? Lui va le faire, il va jusqu’au repentir le plus extrême, je deviendrai ton « esclave, mais de grâce reprends-moi ! »

Depuis son départ son père l’attend, car un père attend toujours un enfant parti et disparu, il attend jusqu’à ce qu’il revienne, il lui tend les bras, l’accueille, le recouvre de sa protection pour que l’enfant retrouvé ne parte plus. Et puis ce père se retourne vers l’autre fils, le fidèle, unique dans sa loyauté, l’invite à la réconciliation totale.

Voilà Claude ce qu’il faut retenir de cette parabole, l’amour du Père est infini, l’amour du Père déplace les montagnes ; il accueille le repenti à bras ouverts quel qu’il soit.

Le paradis est la maison du père, tous les enfants sont attendus, suppliés, aimés. Les portes s’ouvrent dès qu’un enfant perdu se présente et dit "père j’ai péché contre le ciel est contre toi, mais je te demande de m’accueillir et de me loger dans un petit coin de ta maison". Alors au paradis, le grand banquet des retrouvailles commence. Amen. Tout est dit. Les portes de cette parabole sont une façon de comprendre la mansuétude du Père. Sa miséricorde nous fait passer par des difficultés, mais elle nous autorise à entrer par la plus petite porte. Amen.

Ton Saint Jésus Christ, Seigneur, Dieu, Roi de l’univers visible et invisible.


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