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La Mère aux sept douleurs.

Publié le vendredi 21 mars 2008
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La Mère aux sept douleurs.

dimanche 17 novembre 2013

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La Mère aux sept douleurs.
Publié le 21 mars 2008  (Mise à jour le 18 mars 2008)

Je suis ta Très Sainte Mère, la Mère aux sept Douleurs.

Oui mon fils, dans ta vision du Calvaire de mon Saint Fils tu étais bien avec nous témoin de cette scène terrible où tout nous semblait terminé.

Les femmes et moi au pied de la croix nous n’avions plus de larmes pour pleurer, notre corps meurtri par la douleur au même titre que si nous avions été battues. Dans ces moments terribles où la douleur prend le pas sur la réflexion et la certitude des promesses de notre Dieu, seul un immense désespoir, un désespoir absolu que tu as ressenti avec nous, avait envahi tout notre être.

Nous nous trouvions hors du monde, hors du temps. Tout était sombre en nous et autours de nous. Combien de temps sommes- nous restées là ? Je l’ignore. Comme dans un brouillard, dans un état second, quelqu’un, peut-être Nicodème, peut-être Pierre ou Jean ou tout simplement un des soldats qui nous entouraient, nous a aidé à nous relever et à nous écarter de la croix.

La tête en feu, abasourdie, je les ai vu descendre le corps de mon Fils de la croix, je me suis approchée pour le contempler une dernière fois car il fallait faire vite et le porter dans une sépulture avant le début du Shabbat. Son visage, son beau visage n’était plus qu’un amas de chair tuméfiée, couvert de sang, de poussière et de sueur séchée. Mon Dieu qu’Il était grand ! Qu’Il était beau ! Comment était-ce possible tant de haine et de méchanceté à son égard ? Lui qui avait passé sa courte vie à aider, consoler et réconforter tous ceux qui l’avaient approché. J’ai replié sur Lui le linceul et quelqu’un m’a aider à retourner dans une maison amie pour commencer le deuil de sept jours selon la coutume juive.

Et le temps a passé sans que je n’en prenne conscience, je me souviens de la gentillesse et de la sollicitude à mon égard des gens qui étaient avec moi notamment Marie Madeleine et petit Jean. Je pensais à cet instant que j’allais rester là à attendre ma propre mort.

Du temps a passé, je ne saurais dire combien, le jour venait de se lever lorsque de l’extérieur des rumeurs puis des cris sont parvenus jusqu’à moi : « Le corps a disparu !… Il n’est plus au tombeau !… Il est vivant !…

Du fond de ma douleur, une étincelle de vie a jailli et m’a fait remonter à la surface pour en savoir plus … Mais pour toi aujourd’hui mon Saint Fils est au séjour des morts…

« Merci Sainte Mère de me faire partager ce moment. »

Mon fils ne garde pas ce récit pour toi seul, offre le aussi à tes frère. Amen.


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